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Dakar accueille la 5eme édition du festival Afropolitain Nomade

Pour son édition 2018, le festival Afropolitain Nomade investit la capitale sénégalaise du 23 au 28 juillet 2018. Cinq jours durant lesquels la musique et les arts visuels seront au centre de cet évènement cosmopolite qui depuis 2010 sillonne les pays francophones d’Afrique. Formations, concerts, conférence et ateliers seront proposés pendant toute cette semaine, placée sous le signe de l’échange et du rassemblement entre artistes afropolitains d’ici et d’ailleurs.

Après le Cameroun, le Congo, le Bénin et le Togo, au tour du Sénégal ! Direction Dakar pour la 5eme édition du Festival Afropolitain Nomade, un festival qui met l’afropolitanisme à l’honneur à travers les arts visuels et la musique. Crée en 2010 par la québécoise d’origine camerounaise Vanessa Kanga Veeby, le festival Afropolitain Nomad entend rassembler des artistes internationaux, régionaux et locaux afin de faciliter la rencontre, le partage et la mise en commun des talents en arts visuels et musicaux dont regorge le continent africain. Venus d’ici et d’ailleurs, ces artistes partagent tous un point commun : un intérêt et un lien fort les reliant au continent.

 

 

Prise de conscience, partage et échanges

Faisant le tour de l’Afrique francophone, chaque édition du festival se déroule dans un nouveau pays. L’organisation est ainsi cogérée par Afropolitan, la structure à l’origine du projet, et une organisation locale. Une implication des acteurs locaux essentielle pour permettre une bonne compréhension des difficultés, spécificités et offres du pays hôte. Pour le Sénégal, c’est Alibeta, à travers Baraka Global Arts, qui est aux commandes. Ayant participé en tant qu’artiste mais aussi très impliqué lors de l’édition précédente, c’est tout naturellement que l’idée de faire le festival à Dakar s’est imposée. Quoi de plus logique pour celui que l’on surnomme le troubadour afropolitain ?

« Les jeunes africains ont compris qu’il fallait mettre la main à la pâte, créer nos propres opportunités sans  attendre que les gros labels viennent les chercher. Ils sont tout à fait conscients des enjeux et se mobilisent pour faire changer les choses »

raconte t il. C’est de cette volonté de créer une communauté vivante et solidaire, qu’un festival cosmopolite favorisant les connexions africaines et encourageant les échanges Nord Sud, est né. « C’est l’occasion de créer des passerelles, de faire naitre une émulation créatrice. Nous sommes tous rassemblés avec le même objectif, parfois dans des domaines différents mais qui peuvent se compléter et donner de superbes collaborations si l’on met nos compétences en commun »,  détaille Alibeta. L’occasion aussi de donner une visibilité à des artistes dont le regard est trop souvent détourné du continent au profit de l’Europe.

Une programmation éclectique

Au cœur de ce festival, la Maison des Cultures Urbaines (MCU) de Ouakam, accueille jusqu’au 28 juillet des concerts variés et pour tous les goûts : jazz, soul, hip hop, soul, world fusion ou encore urban Afrika (des sons urbains alliant tradition et modernité) pour ce qui est de la partie musicale. La programmation propose également de la poésie, du bodypainting, du mapping video, une conférence sur la place des femmes dans l’art et la musique (à l’institut français),etc…

Cette année, le thème de l’édition est le numérique. « Nous vivons dans un monde mondialisé. Le numérique offre d’énormes possibilités. Il facilite la création et l’échange », s’enthousiasme l’artiste pluridisciplinaire. Reste à savoir maitriser ces outils 2.0, une problématique qui ne manquera pas d’être abordée durant cette semaine afin de « développer l’utilisation des outils numériques pour les mettre au service de l’art »

Autre point névralgique de l’évènement, le village numérique-TV5 Monde Afrique, toujours situé à la MCU. L’espace regroupe différentes structures, des ateliers de formation, un studio d’enregistrement et des workshops pour se perfectionner ou découvrir de nouvelles techniques artistiques. Pour valoriser le partage des richesses culturelles, des résidences sont aussi prévues et devraient se concrétiser par un spectacle musical et arts visuels en clôture de cette semaine riche en rencontres et échanges.

Une programmation éclectique pour favoriser les échanges et permettre à  l’art et la création d’être des facteurs de paix en favorisant le dialogue et le vivre ensemble.

Quelques chiffres (depuis 2012) :

  • 5 pays africains visités : Congo, Gabon, Cameroun, Bénin et Sénégal
  • Un réseau de 120 artistes de 3 continents (Europe, Afrique et Amérique du Nord)
  • 25 pays francophones représentés
  • Plus de 2 500 festivaliers et participants
  • 6 œuvres musicales collectives créés en résidence
  • 5 jours de festival pour la 5eme édition
  • 6 conférences et ateliers prévus à Dakar
  • 3 concerts géants pour 2018

 

A propos Clémence Cluzel

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