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©Patrick Delecroix

La maison Ousmane Sow à Dakar ouvrira ses portes au public en mai 2018

A partir du 5 mai prochain, la maison dakaroise dans laquelle le sculpteur sénégalais Ousmane Sow a vécu jusqu’à son décès en décembre 2016 sera ouverte au public. La Maison Ousmane Sow accueillera les œuvres de cette figure de l’art africain contemporain, connue et reconnue au-delà des frontières de son pays natal.

©Patrick Delecroix

Musée monographique, la Maison Ousmane Sow, comme elle est d’ores et déjà baptisée, exposera aux visiteurs à travers un « dédale de pièces bordées de vérandas », une collection rassemblant des petites sculptures Nouba, des séries africaines, une série en hommage aux grands hommes qui ont marqué la vie de l’artiste, mais aussi des œuvres inédites ainsi que des pièces inachevées. Les visiteurs pourront aussi jeter un œil à l’atelier de l’artiste, laissé tel quel.

Cette maison dakaroise, surnommée Le Sphinx de par sa forme, a été habitée par Ousmane Sow jusqu’à son décès le 1er décembre 2016, à l’âge de 81 ans. Le bâtiment, débuté en 1991 et achevé en 1999, s’offre donc une nouvelle vie entre œuvres d’art et souvenirs du passé de son ancien propriétaire.

©Seyllou Diallo

L’ouverture au public de ce musée est un bel hommage posthume rendu à cet artiste connu et reconnu de l’art africain contemporain, célèbre pour ses sculptures gigantesques de guerriers. Une manière aussi d’inscrire ses œuvres à la postérité.

Né en 1935 à Dakar, Ousmane Sow n’a embrassé une carrière artistique que tardivement, à l’âge de 50 ans. En effet, il avait exercé auparavant comme kinésithérapeute en banlieue parisienne (en France) puis à Dakar. Pendant longtemps, il n’a été qu’artiste à temps partiel. Très lié à la France, où il s’était exilé à la mort de son père, Ousmane Sow y a fait ses études et a débuté son activité professionnelle. C’est aussi au centre culturel français de Dakar qu’il a connu son premier succès en 1987. Le public français fait ensuite sa découverte en 1999 avec une exposition sur le pont des Arts à Paris. Plus de 3 millions de visiteurs assisteront à cette rétrospective. Depuis, son œuvre a été exposée dans une vingtaine de lieux et il a réalisé de nombreuses commandes pour des villes étrangères (Genève, entre autres). Il a également été le premier africain à rejoindre l’Académie des Beaux-arts (France) en tant que membre  étranger associé en 2013.

A propos Clémence Cluzel

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