Au quotidien, je ne peux pas dire que j’ai vraiment confiance en moi. Mon image dans le miroir me met mal à l’aise, je ne suis jamais vraiment satisfaite des actions que j’entreprends, je procrastine chaque jour un peu plus, et j’ai toujours cette petite voix interne qui me dévalorise dans toutes les situations nouvelles….
Quand on m’a parlé du cabinet d’hypno-thérapeute de Delphine Delerue à Dakar, j’ai sauté sur l’occasion. Mais je restais sceptique des effets de cette technique qui relevait plus pour moi de la magie et de la manipulation : j’avais pu voir les spectacles retransmis à la télévision où les personnes se mettaient à « faire la poule » ou « se mettre à rire sans pouvoir s’arrêter » sous l’influence d’un hypnotiseur.
Que croire quand on me disait que l’hypnose permettait d’arrêter de fumer, de retrouver une hygiène de vie, de regonfler la confiance et l’estime de soi, de booster les apprentissages….
Mais alors l’hypnose, c’est quoi ?
Delphine Delerue m’explique :
« L’état hypnotique est un état de lâcher prise, un état naturel expérimenté par tous. Avez-vous déjà conduit d’un point A à un point B sans vraiment réaliser ce que vous faisiez, ni quel chemin vous empruntiez ? Vous étiez présent à votre conduite, vous n’avez pas eu d’accident. En même temps, vous étiez ailleurs, dans vous pensées et votre monde intérieur.
Cet état de veille et à la fois de profonde relaxation, laisse votre conscient toujours présent. L’hypno-thérapeute vous accompagne dans cet état de conscience modifiée mais ne peut pas vous manipuler, ni vous influencer : vous restez le seul maitre à bord de votre transe hypnotique. »
Cette utilisation d’un phénomène naturel et spontané permet d’accompagner la personne à la rencontre des ressources à l’intérieur et de ses capacités inconscientes. L’esprit est toujours bienveillant pour chacun et s’il « s’est pris les pieds dans le tapis », il enclenche lui-même le processus de modification et de guérison grâce à l’hypnose.
Je teste ma première séance d’hypnose.
Après ces explications rassurantes, je demande si mon problème d’égo dégonflé peut se traiter par l’hypnose.
Delphine me questionne alors longuement sur mes objectifs : ce que je veux vraiment ?
Cette partie de l’entretien dure au moins 30 mn au premier rendez-vous.
C’est une succession de questions et de réponses qui font émerger des réactions et même des émotions désagréables, qui ravivent des maux que je croyais oubliés et traités depuis longtemps. Je ressens aussi, parfois, comme de très fortes résistances : mais pourquoi suis-je là, dans cette pièce, au point E ?
Mais Delphine ne me lâche pas de son sourire bienveillant et je me sens vraiment accompagnée et rassurée. Son écoute très enveloppante m’aide à me découvrir et à accéder aux raisons de ma venue au cabinet du point E.
Car à travers sa bienveillance et les longs silences qui emmaillent l’entretien, le problème est bien identifié et ses limites sont circonscrites : les solutions émergent alors petit à petit et les ressources se révèlent à moi sans effort.
Et l’hypnose alors ?
Cette discussion préalable, c’est la moitié du travail. Car en visualisant les solutions à mon problème de façon consciente, on entre déjà dans un état d’hypnose dite conversationnelle.
Delphine me demande alors de décrire mes sentiments en utilisant des images et des visions qui se rapportent à des ressentis émotionnels.
Le voyage est à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de moi-même : je reste totalement consciente et présente à la voix de Delphine qui m’accompagne en sollicitant tous mes sens, auditif, odorat, gout, toucher et ressentis.
Je ne dors pas, je ne suis pas tout à fait là, je suis ici et je suis ailleurs.
Naturellement, je plonge plus profondément en état d’hypnose car je suis installée dans un fauteuil confortable et je glisse progressivement en « transe hypnotique. »
Delphine distille alors des histoires et des métaphores (hypnose Ericksonienne) qui s’adressent au cerveau dit adaptatif. Le cerveau conscient, celui du mode automatique de l’état de veille, est contourné et Delphine me raconte une histoire de partie de soi à reconquérir comme dans un conte, des réussites et des apprentissages de la vie vers une reconquête de mon moi en faisant taire mon mauvais génie intérieur.
Après le retour à l’état de veille, je me sens regonflée et tranquille.
Delphine me demande de m’exprimer si j’en ressens le besoin ou l’envie : je ne résiste pas à lui faire part de mes sensations de calme. Et aussi, de mes doutes sur le fait que cela ait marché. Nous parlons alors de la durée de la transe : j’apprends, à ma grande surprise, qu’elle s’est déroulée sur une demi-heure. J’ai eu l’impression qu’elle n’avait durée que cinq minutes….
Je me sens extrêmement énergique à faire ce que nous avions convenus toutes les deux pour augmenter l’efficacité du travail hypnotique. C’est mon implication qui fera la différence pour recouvrer une confiance en moi juste et solide.
Et après ?
Je me sens très détendue et aussi motivée : enfin quelqu’un croit ce que je raconte et m’aide sans me juger.
Je sors du cabinet avec une énergie positive et je crois en ma réussite future même si j’entends toujours le mauvais génie qui me traite d’incapable en sourdine. Mais j’ai maintenant conscience de lui comme d’un être extérieur que je peux apprendre à gérer.
Une semaine après, les changements ne sont pas vraiment manifestes. Mais je peux me regarder avec bienveillance dans une glace. Je me traite comme une amie de toujours, une vielle compagne de route qui a été négligée et sur qui je peux compter.
Je prends aussi plus de plaisir à me retrouver seule, sans penser aux choses ou aux évènements que je rate.
Et j’ai été prévenu que plusieurs séances sont parfois utiles et nécessaires pour réaliser l’objectif de se reconnecter avec soi-même et ses véritables besoins.
Si vous aussi vous êtes tentés, allez faire un tour sur son site,