Depuis 1992, l’association IRRIGASC favorise le développement agricole durable, grâce à un procédé mis en place par son fondateur, Jacques Gasc. Un projet qui a déjà permis de planter environ 300 000 arbres au Sénégal, permettant à 2.500 paysans de lancer leur exploitation agricole et de nourrir leurs familles.
“Mon grand père est parti d’un constat simple lors du lancement d’Irrigasc : les terres arides du sénégal sont propices à la culture de certains arbres et contiennent des petites nappes phreatiques DE surface. Il a donc développé un procédé permettant d’optimiser l’utilisation de chaque goutte d’eau grâce à une gaine qu’il a inventé”,
nous explique Natacha Gasc qui a repris l’association familiale en début d’année.
La mission de l’association est menée sur 3 grands axes : lutter contre l’exode rural en permettant aux populations de rester dans leurs villages, lutter contre la malnutrition, et lutter contre la désertification.
10 à 20 fois moins d’utilisation en eau
Grâce à la gaine inventée par l’ingénieur agronome Jacques Gasc, et un accompagnement sur le terrain auprès des agriculteurs, l’association aide les populations en milieu rural.
Cette gaine permet à l’eau d’aller directement dans les racines qu’elle guide vers les nappes phréatiques. Ce procédé fonctionne particulièrement bien pour les plantations de manguiers et d’anacardiers. Il permet d’utiliser 10 à 20 fois moins d’eau et 5 fois moins d’engrais.
Un programme complet
“Le programme IRRIGASC débute avec la sélection de l’agriculteur (ou futur agriculteur) pour évaluer son niveau de motivation et d’engagement. Nous formalisons ensuite l’engagement par un contrat tripartite entre l’Association, l’agriculteur et le chef de village. Nous l’aidons à démarrer sa plantation avec le « pack IRRIGASC », et une formation sur le procédé IRRIGASC” nous explique Natacha Gasc.
L’agriculteur est ensuite suivi la première année par les équipes techniques, afin de l’aider à répondre aux difficultés du métier. Les deux dernières années, il est contrôlé deux fois par an. Ce contrôle détermine le taux de réussite, et s’il va bénéficier d’un programme de récompense ou de « mise sous tutelle ». A la fin des 3 ans, les arbres sont autonomes, l’agriculteur est autonome et va pouvoir pendant au moins 50 ans bénéficier des fruits de sa récolte.
Une traçabilité et un suivi en ligne en temps réel
Chaque plantation IRRIGASC est géolocalisée et les résultats des contrôles sont affichés sur Internet. “Nos partenaires qui nous aident à financer les programmes RSE de leur entreprise (comme la CSS à Richard Toll) ou de développement durable (comme le Lions Club a Fatick) peuvent suivre en temps réel sur internet ou contrôler par eux-mêmes sur le terrain la progression de leur projet” ajoute Natacha Gasc.
Premières plantations IRRIGASC au Burkina Faso
Mais IRRIGASC ne s’arrête pas uniquement aux frontières du Sénégal : “nous avons ouvert les premières plantations cette année au Burkina Faso avec la plantation de 300 arbres pilotes et un premier engagement de 6 000 arbres à l’issue de cette phase pilote”, ajoute Natacha Gasc.
Plus d’infos : www.irrigasc.org