Brod’Earth – Le duo sénégalais sort bientôt son premier album

Les fratries qui percent en musique ne sont pas une nouveauté. Des Beach Boys à AC/DC en passant par The Jackson Five ; ils sont nombreux les groupes à s’appuyer sur une alliance familiale. Frères, Bertin et Théodore Afoutou perpétuent cette tradition. À l’approche de la sortie de leur tout premier album, les deux artistes sont bien décidés à faire danser la jeunesse du globe cet été.

Une histoire de famille

D’origine Sénégalaise, le duo de frangin a une passion commune depuis l’enfance : la musique. « Nous avons grandi à Dakar à la Sicap et vers l’âge de douze ans nous avons organisé des free style avec nos amis du quartier et couvert quelques évènements tels que des showcase ou un concours de talent», se remémore Bertin avec fierté.

Arrivés en France en 2009 pour leurs études, ils sont vite rattrapés par leur premier amour : le chant. Après dix ans d’expatriation en Côte d’Azur, la musique a été le ciment permettant aux frères de se rapprocher de leurs origines. Et pour cause, en 2001 déjà, Bertin fondait avec un ami le groupe Hot Boy ; groupe avec lequel il se fait connaître dans son quartier. « Avec Tala,  nous avons coopéré deux ans, mais très vite j’ai souhaité avoir la voix de mon frère dans mes morceaux. Un tournant s’est opéré en 2008 quand avec Théodore et Prospère – un ami – nous avons formé le groupe Black Memba Clan dit BMC », indique Bertin avant d’ajouter, « une fois en France, on a poursuivi juste mon frère et moi en formant le groupe Brod’Earth qui signifie deux frères sur terre. La famille c’est très important chez nous».

Le souffle de l’Afrique

Âgés de 28 et 27 ans, les deux frères ont deux voix bien distinctes. « On est complémentaire, on écrit nos morceaux par rapport à la portée de la voix de l’un ou de l’autre. Selon le style recherché, une sonorité sera plus percutante que l’autre.

Leur identité artistique ? Des influences de rap et R’n’b en passant pas le dancehall, le reggae et l’afrobeat. Pour ce tout premier opus qui comprendra une douzaine de titres et deux bonus, les deux frères n’hésitent pas à mélanger les styles. « Il y aura les classiques qui nous ont révélés en 2015 tel que King Wahala ou Black & White, mais aussi des nouveautés, toujours en lien avec l’Afrique. » Leur musique appelle à la danse et à la séduction. L’instrumental comme la déclinaison de leurs textes dans plusieurs langues n’ont de cesse de nous ramener vers la terre Africaine. « Il y a beaucoup de percussions, de kora et dans les clips l’Afrique est très largement représenté. Pour le chant, la langue utilisée est l’anglais, mais toujours avec notre accent wolof – langue du Sénégal – ; pour autant on retrouve aussi du patois nigérien, jamaïcain ou encore malien. Ce sont des langues qu’on a apprises sur le tas et qui nous inspirent», explique Bertin.

Brod’Earth, le duo sénégalais ©DR

Pour patienter jusqu’au début de l’été, les morceaux sont disponibles sur les plateformes de téléchargement tels que Deezer, itunes ou encore soundcloud et les plus connus sont à écouter sur Youtube. « Sans trop s’avancer on peut vous dire que le titre « TRICOTER », promet d’être le tube de l’été 2017 », souffle Bertin en conclusion.

Vous pouvez retrouver Brod’Earth en showcase les :

• 16 juin au Volume à Nice
• 17 juin au Mixtape à Nice
• 21 juin à la place aux aires à Grasse
• 15 octobre au Shivas 97 à Marseille

Page Facebook : Brod’Earth